11- Vampires
Int salle de la table ronde jour
Les chevaliers sont tous autour de la table ronde
Arthur:donc, demain , les seigneurs Perceval , Karadoc et moi même , partons affronter, selon nos informations, des vampires...
Perceval: des vents pires, comment vous voulez dire?
Karadoc: si c'est le cas, on devrait plutôt rester au château.
Arthur: pardon?
Perceval: ouais, des vents, je vois pas comment on peut les affronter
Karadoc a la limite, on peut se couvrir...
Ext foret jour
Arthur, Karadoc et Perceval s'aventurent dans les bois.
Perceval: sir, c'est quoi des vampires?
Arthur: euh des vampires , c'est comment dire... un peu comme des morts – vivants.
Karadoc: ah bon?
Perceval: vous voulez dire qu'ils mangent les cerveaux?
Arthur: non, ça ,c'est les morts vivant.
Karadoc: et les vampires , ils font quoi alors?
Arthur: ben, ils se nourrissent de sang...
Perceval: ah, je préfère.
Arthur: comment ça, vous préférez?
Perceval: ben, le sang, encore ca va , mais le cerveaux ... j'ai pas envie de me retrouver sans cerveau
Arthur: toute façon, avec les morts vivant vous avez rien a craindre, niveau cerveau , vous devez pas trop leur faire envie
Karadoc: mais du coup, c'est quoi qui change avec les vampires?
Arthur: ben déjà, ils sont plus rapides ,et vachement forts aussi, mais l'avantage c'est qu'ils ne sortent que la nuit.
Perceval: mais, je comprends pas, pourquoi on y va de jour alors?
Arthur: parce que c'est plus simple comme ça , ils dorment la journée alors on entre dans leur repère et on leur plante un pieux dans le cœur et l'affaire est bouclée.
Karadoc: ça doit faire mal, ça.
Arthur: je peux pas vous dire, j'ai jamais essayé... je pense , oui.
Perceval: mais des pieux, ça n'a rien a voir avec les bouts de bois que vous m'avez donné?
Arthur: bien sur que si.
Perceval: ah non, parce que je les ai oublié au château
Ext foret jour
Arthur: c'est pas vrai, se retaper tout le trajet jusqu'au château, tout ça parce que vous êtes pas foutu de faire quelque chose correctement !
Perceval: désolé sir, je savais pas que c'était important.
Karadoc: au fait sir, je voulais vous demander, ça ressemble a quoi des vampires?
Perceval: ah ouais, pareil!
Arthur: ça ressemble à.... un peu comme vous et moi.
Perceval: ah bon? Mais alors comment on va savoir si c'est vous ou un vampire?
Arthur: comment?
Karadoc: c'est vrai ça, on devrait faire comme une sorte de code pour pouvoir savoir qui est qui.
Perceval: ah ouais, c'est pas mal ça!
Karadoc: ou alors on dit une phrase pour pouvoir se nidifier.
Arthur: (ne comprenant pas) pardon, se...?
Karadoc: se nidifier, pour savoir si c'est bien nous.
Arthur: s'identifier!
Perceval: ouais,on pourrai dire un truc comme: « de la truite ou du cochon, celui qui cour le plus vite est la truite »
Karadoc: eh, c'est bien propagé!
Perceval: comme vous dites!
Arthur: une truite, ça court pas , ça nage!
Perceval: vous croyez sir?
Arthur (levant les yeux au ciel): de toute façon , pas besoin de code , quand je dit qu'ils sont comme vous et moi, je veux dire, qu'ils ont les même caractéristiques physique que n'importe quel humains.
Karadoc: des quoi?
Perceval: mais c'est quoi des cafarestistiques machin truc?
Arthur: des caractéristique physique!
Perceval: ouais, c'est pas faux.
Karadoc: Ah, je sais, ils ont des verrues sur le visage, c'est ca ?
Arthur: putain... comment dire? (réfléchissant) alors, une caractéristique, c'est comme le caractère, c'est quoi le caractère, c'est ce qui permet de différencier une personne d'une autre personne.
Karadoc: vous voulez dire qu'ils ont beaucoup de caractère ?
Arthur: non, ce que j'essaie de dire, c'est que physiquement , ils ressemblent a des êtres humains tout a fait ordinaire. Ça va là, c'est plus clair ?
Perceval: j'irai pas jusque là.
Ext foret ensuite
Arthur et les deux chevaliers ressortent du nid des vampires.
Arthur: bon, voilà, c'est terminé maintenant.
Perceval: sir, pourquoi ils étaient dans des cercueils ?
Arthur: parce que c'est là ou ils dorment.
Karadoc: ils dorment dans des cercueils?
Perceval: mais , si ça se trouve , ils étaient vraiment morts.
Arthur: vous en voyez beaucoup, vous , des morts qui se mettent a hurler quand on leur plante un pieux dans le cœur?
Perceval: si ça se trouve c'étaient des gens comme tout le monde qui sont allé piquer un roupillon.
Karadoc: ou alors, on les a mit dans des cercueil par erreur
Perceval: aussi ouais
Arthur: et comment expliquez vous le fait qu'après leur avoir planté un pieux ils se sont mit a cramer?
Karadoc: peut être qu'ils ont pas aimé ça et qu'ils se sont mit eux même le feu pour pas mourir d'un bout de bois dans le cœur.
Arthur: oui, ou alors peut être qu'ils ont prit feu parce que, tout simplement, c'était des vampires.
Perceval: mais, j'ai pas compris, pourquoi ils boivent du sang?
Arthur: ils boivent du sang parce que..... bon, non , ça va, vous commencez a m'emmerdez avec vos questions, alors prenez vos affaires , on s'en va !
Karadoc: sir, j'ai laissé mon épée a l'intérieur...
Arthur: et alors? Vous allez la chercher!
Karadoc: vous voulez pas m'accompagner, j'aime pas trop ça , les vampires.
Arthur: mais ils sont morts; Karadoc, ils risquent pas de vous arriver quoi que ce soit!
Karadoc: je sais, mais je suis pas rassuré.
Arthur(soupirant): très bien, je vous accompagne
Perceval: eh, mais je veux pas rester seul moi!
Arthur: mais ne dites pas n'importe quoi, vous êtes dehors vous ne risquez rien!
Perecval: on sait jamais !
Arthur: on sait jamais quoi?
Perceval: ben, je sais pas. On sait jamais...
Int salle a manger nuit
Arthur, Léodagan, Guenievre et dame Séli sont a table.
Léodagan: alors, et cette mission?
Arthur: ça va , ça n'a pas était si dur que ça.
Léodagan: parce que vous les avez attaqué de jour, la nuit, j'aime autant vous dire que c'est pas la même histoire.
Arthur: je sais bien...
Guenievre: et c'était quoi que vous avez combattu?
Arthur: des vampires.
Guenievre: des vampires, mais c'est quoi ça ?
Arthur: euh , rien, oubliez.
Guenievre : comment ça , oubliez?
Arthur ( over): ça va, je me suis déjà tapé l'explication une fois, j'ai pas envie de remettre ça...
Texte de Frédéric HAUSS, d'après Kaamelott, idée original d'Alexandre Astier